(Dessin: Oz Nog)
Anarchie offrante
Son arrogante condescendance
Lui permet de concevoir
La misère de l’isolement
Seul sur la route
Qui devait son délire
Au tigre immolé
Son discours concis
Navigue le fleuve aveuglément
Délivré des berges tentatrices
Et de la glèbe priapée
La proue toujours sur l’horizon
Il pleure le soir quand tout s’égare
Et que les parois étouffantes se brisent dans le noir
Offrant la mère à l’altruisme
Abreuvant sa course d’éperdue
Il a battit son vaisseau sectaire
d’un monolithe grégaire
Pour ouvrer volubile, la trace de ces ancêtres
Exhorté à purger,
à sacrifier son âme
Sous peine d’être banni
De l’immuable parousie
Ce fleuve, l’Exutoire, se perpétue
comme un glyphe sur le temps
Cinglé d’hétéroclites aborigènes
Pavanés au pilori de leur indignation
Aborder l’Ailleurs
Le Noir est aussi Blanc que le miroir est grand
L’essentiel se moque, comme un frisson de toit
Et la Liberté
Celle qui s’offre comme une voile au vent
Reflet de plaisir
Celui qui s’offre comme un sourire à voir
Se fraye à l’aurore
Un courant dans la mer
Secouant vers toi
L’Alexandrie en parcelle
Ne vaincs plus et accepte l’hiver
Elle enfante dans son sommeil
Les plus beaux recueils de ton éveil
Kyrie eleison
Imputez nous par résignation
L’infamie d’hérésie
Car j’abjure toute illumination
Et réfute votre aberration
L’encorbellement péjorative
Hélé jusqu’à votre putréfaction
Incombe la kyrielle hédonisme
De ne jamais porter les deux croix
Paladin à la galbe patarin
Terrassé sous un pedum dépravé
Chante la soumise de vos patentes
Où l’ilote perfide sera l’apside
L’Acappella ataraxique de notre galéjade,
Ne se prétend pas simplement Acaire.
Mais bien l’abject quindam,
Provin peintre de la thélaide
Thaumaturge subversif de l’incantation
Divine liturgie sécrétant le népenthès
Transsudez le mandala scabreux de la vestale au lithan acariâtre
Venez frayer le vomitoire de la litanie licencieuse
Qui jaillit de l’abysse galibot et invoque la mélopée
Aux mânes errant éperdument le caldarium trop espéré
Oui, le murum rend hystérique
L’idiome de notre fuite
Mais jamais, Oh non jamais
L’hérétique d’Arius ne gémira
Eli, Eli, Lamma sabecthaies
Du haut de son galgal insulté
Grégaire parmi les calvaires
Laïcs du verbe vulgarisé
Eloquents barbares juchés sur l’adoration dévotive
Du laquais usurpant le calice dogmatique
Par la névrose fictive de Dante
Mystérieux Baphomet prétentieux
Bordé d’un suage aux kouros fétichés
Vénéré, adoré de vilénies pathosées
Supportez l’Atlas de votre gloire,
Et le murrhin de sa vinasse
Oh Dieu ! Odieux personnage, certes jadis,
Le grand Charlemagne aux dessins subterfuge
A eu une présomption théosophique de son ignorance
Mais les passéistes mélancoliques contemporains
Traduisent l’opuscule châtiment nostalgique de l’Eden
Hébraïque
Par la doléance fortuite de l’éveil didascalienne
Il reste néanmoins, oh merci
D’entristes théodicées inadmissibles
En troupeau anonyme antonyme
Du fief et fiel cortège éploré
Nascuntur poetae, fiunt oratores
L’ivresse déborde de ses yeux aliénés
Simplement puisé d’un maelström immanent
Lente percolation ex vitro
De la champisse abandonnée au champ
Son regard imbu d’un philtre fascinant
Ne se détourne que pour l’envie de voir
Par l’arcane évident
Thélaïde de l’âme impatiente
Il se tarie, consacré prétendant
D’attiser la fureur par le lucre
Cet éloquent, admirable et sacrifié
Fait naître l’espoir
Comme le pouvoir a su graver démocratie
Pour soulager l’orgueil renom du plaisir
Plait-il au toisserand de l’amour
Echine infidèle , insurgée par l’insulte
Artisant altéré par l’histoire
De se voir sépulture nolumbo
En perdition et même fou
L’ascèse néophyte de l’osmose
Sait que tout aborigène de la terre
N’est qu’achischin de l’ozone
L’érudit patriote de la métaphysique
A bien prôné que nul n’est prophète
En vérité je vous le dis, Aimez vous
Ah ! Merveilleux fruit de la souffrance
Elle se perd en détresse
Et faiblit les os de la charpente
Raison maudite de la mort
L’Homme est masochiste de vivre
Faut-il attendre sagesse pour aimer ?
L’Amour la détient-elle en secret ?
Ah ! L’extase du mal
Les merveilles remontent le temps
Acharnées à séduire l’Homme
S’il avait fallu être heureux
Sa beauté l’aurait rendue immortellement incommensurable
Le traître désinvolte, envoyé dévolu
A dévoré l’austère complicité de l’Univers
Aurait par l’invocation de fluide onctueux
Provoqué le propos, que l’on peut vivre…
D’amour et d’eau fraîche
Le routard
Epave maudite parmi les épaves
Seele de la contemplation lointaine
Exilé à purger comme un mercenaire
La peste de la quarantaine
Sombre instinct du large
Vomissant son aberration
Grande galère dénaturée
Oblitérée par l’horizon
Dansant à l’Orient Nijinski le fantasme
Nef dénudée aux voiles déchirées par le vent
Si de la beauté il voguait
L’encre inondera le temps
Le pied mouillé de poussière d’écume
Ramant le livre de la langue
Il y a vu instinctivement, noyé puis Nu
Chaque page du destin, ressuscitée d’intuition
Plonge à grande marée, l’océan véritable
Ce troubadour a remonté le courant
Et parcouru l’Atre tubaire de son univers
Vainquant la turbidité imaginaire de l’Amour
Il a été le seul à survivre le naufrage
Exil
Votre majesté
Je ne suis que l’humble raison
Je viens tendre mon silence
Dans la grâce de votre cours
Sainte exubérance
Mon passage exhibé d’existence sera bref
Mes compliments seront pourtant témoin
Avilés par votre règne
Les vents maudits de l’Univers
Exhumés par le yang
Seront-ils toujours en exil
Et traités de lâche par l’innocence
Oh l’incontesté du pouvoir
Atre de dérisions calculées
La force décisive
Vous tient peut-être d’oublier
Que rien n’est véritable
Dans ce perpétuel mouvement du désordre
Votre précision rend l’infinie étroit
Et son destin inévitable
Royauté et prestige, il y a longtemps
Que vous affligez l’orgueil de votre sceptre
Vent impétueux
Qui laissez en lambeaux
La postérité à vos enfants
Souffle ombrageux
Le rêve rendra votre gloire éternelle
Pour d’autres fous damnés de dominance
Mais l’orage qui voile le temps
L’héritage du glaive dans le vent
Finit toujours sa croisade
Comme un murmure innocent
N’endormez pas l’objet du récit
Profane depuis l’éternité, vous omettez l’erreur
Une paresse lourde à supporter par vos fils
Qui se sont isolés de cette démocratie pharisienne
Paranoïaque (1984)
Paranoïaque de couler sur les terres
Cataclysme de violence
Le sang gravit les volcans
Dans la débauche de l'amour
Souillon perpétuel
Prèt a cracher l'égoisme
Des cicatrice de la terre
Larmes d'Aurore
(lettre à ma fille Nushka)
Tant de fois la lune a uni ses cornes, depuis que ta mère en myrrhe,
eut les yeux baignés d'une tiède rosée de bonheur. Dès ce
jour béni, tes atours, Daphné d'amour, sont comme les Furies,
fille de mes envolés sur les ailes du sommeil. Six fois Maïa la
terre a décrit ses circonvolutions sur la table de notre galaxie
et qu'on eu dit, tiré par ses coursiers aux souffles brûlants
que Phobus le fauve sur son char flamboyant versa le ciel entier
entre deux Vénus, autrefois par mégarde nommée Vesper et
Lucifer. C'est l'étoile rouge que tu vois la première
s'éveiller le soir et qui tarde sur sa couche diaprée pour se
faire germer du sommet de l'hymette par l'aube délicate.
L'aiguail résultant, cueillie par l'abeille, sonnera sous ses
petites ailes l'éveil de la gante.
À la berge de l'horizon sur la mer qui berce l'oraison, Moi même,
alors que fendant l'ondé écumante de mon étrave, j'en recevrai
quelques gouttes de ce précieux nectar des dieux, de cette
myrrhe étrange qui réanime les coeurs. Pareil à toi, Ô
naïade de mes innombrables venelles qui muselle mes flots de ta
douce brise et qui me fait lever les bras vers l'éther pour
invoquer le grand Éole hors de sa tanière, « Délasse donc ton
baluchon » lui dis-je. « Laisse filer tes vents, qu'ils
viennent caresser ma crinière et souffler mes mots à ma petite
fille qui attend sur le rivage les signes favorables d'un père
emporté par Camenae. Viens tendre les voiles et garnir mes mains
exhortées à tenir la vie qui s'enfuie. Viens je t'en supplie,
car je la vois déjà là-haut dans les cieux, Phobé de son
gré, disposé à me laisser étendre à nouveau mes bras afin
d'embrasser la berge, verte frondaison de ses beaux yeux
aliénés ».
C'est ainsi, tu le sauras maintenant, car ta mémoire intacte est
prête elle aussi pour le voyage... Tu pourras, éprise des eaux,
invoquer les dieux du chaos. Puisque l'important n'est pas de
savoir où l'on va, mais bien de partir. Ne crains qu'une chose
la chaleur, l'insuffisance de celle-ci autant que son abondance.
Et puisque je pars toujours avec les marrés, tu sauras
désormais, que de par la marée, je te reviendrai mon Amour.
Semblable à la rosée, qui immortelle revient et revient sans
cesse.
Reine de chatte sur toile de fond
Doute semerd’étoiles
Gouffre de mon ravissement
Où l’hélianthe en feu
S’exulte à l’empyré
L’effilure en averse de ta filante
Traîne en ma rêverie, l’affre de l’amour
J’ai faillis sauter ton soleil de loup
Flâner ton regard nocturne
Beugler jusqu’à effeuiller ton attréable aubier
J’ai attoucher de ma rêcheur
L’avenante peau vélin de ta splendeur
Ô aveuglante noirceur projetée
Ô fioriture explétive du firmament
L’avant-toit m’inspire la veule
De devoir mourir enfeu
Devrais-je moitir ta couche
Ô Madonne des sleepings
Impénétrable sorcière
Je me voie déjà exulter
Frugal affidé de ta marmite
D’un crie irritablement fauve
Autant d’enfants voilée
Son ainsi l’a vau-l’eau de mes nuits
En exode vers ta sidérance
À sucer ta lactation
Séjourner en orbite l’atour de ton sein est mon désir ardent
Bénir ton orbe effrayante est mon obsession de demain
Avale ma seiche effrénée
Qui scrute l’horizon
Qui mange le temps
Et plane comme un machaon
Je ne veux t’infliger ma fortune de hasard
Que si ta vastetée veux bien r’ouvrir sa robe
Effluve
Les notes, ne sont
qu’elles
Et celle qui s’est imprégnée avec d’autant
d’émoi
A bien failli mourir
Seule dans la mer du silence...
Jadis, l’harmonique naïve
Confuse dans son corps-même
Ondait comme un prélude
L’intense qui lui est dûe
La note damant désespérément
Au point d’être l’infuse
Comme la plainte d’un alizé
Qui cherche mais ne trouvera jamais de fin
La note comme un vent sans feuilles
Veut celles qui lui redonnera
L’élan de sa suite, de sa fuite.
À défaut de ton chant, Ô ma belle note
Celle entre toutes, l’accord parfait
Sur les berges de mon refrain
Asséché de ma gorge
Voici, sans note,
Venue d’autres paysages
Que mon souvenir épris
Ne peut qu’effleurer
Pour un coulli d’effluve
Sur la couche du silence
En voici un d’unison.
L'enfence de l'errance
Arrêter de vénérer vos
techniques équipollentes, de vous inconsister en ligne droite.
Il y a Technique à tout développement, improvisation
(jusqu’au laissé aller...). Quand on sort de la voie
publique on entre dans une aire (déjà beaucoup plus vaste
qu’une ligne!) où les mots ne ce son pas sentit essentiel,
comme si les objets de notre recherche rencontrés était
simplement contemplés sans effectivement être nommés... «Le
poisson de la mar quantique.» L’enfance de l’errance?
Nous ne pourrons entrer dans un vecteur étrangé
(l’errance), qu’a l’endroit où nous nous
trouvons, la conjoncture. (...on ne voie ce que l’on
sait...). Si un point est aperçu (par intuition) et qu’il
ne se trouve pas sur notre segment, n’en déduisons pas
aussi aisément qu’il est PARTOUT! Quand il pourrait, ne
diriez vous pas, n’être que le prochain point d’une
autre direction (d’originelle coïncidence). On comprend
bien les malaises Einsteinnien et les résultats douteux de la
Science Quantique (que je trouve fort intéressant, du moins)
jusqu’au pas de géant de la courbure du temps ou de tout ce
qui peut-être. Et l’on comprend aussi pourquoi «S’est
le plus gros poisson qui est sacrifié et les autres rejetés».
Fait bizarre, ce cône elliptique, ses flèches émanantes vers
toutes dimensions, pourquoi finissent elles toutes dans la main
du pêcheur... (Sé p’tête ben Passqu’on r’garde
du môvâ côté!) L’immanence de mon Amour serait elle une
allusion? Du ‘’MAJUSCULE N’IMPORTE OÙ’’
qui me transcende et rejailli de moi comme émaner de moi!
L’égalité n’existe pas, mais il suffit de dire
qu’elle existe pour en avoir au moins une.
Alors je trace:
Le Plan de mon Directeur
Est comparable à ma distance
Contentés de lieus aléatoire
L’exégète, pour en saisir le sens
Doit tout contingenter
Du plus petit point
A la puissance factoriel!
Que ceux qui entendent se taisent!
Il n’y a pas plus inconsistant
Que deux chemins confondus... Pourtant!
En tout les cas on peut être de l'ivraie
Mais jamais fils de put!
Fontaine de fidélisée
«Salut! Je t’étreins mon dernier souffle, très simple parce que
j’feel pas mal simple s’té jour cit. Je ne sais! De
quoi parle t’il? A qui devais-je le dédier? Je n’ais
guère de réponse à mes envies. Mettons que c’est la
fontaine toujours jeune avec un peu de distance, rassurante, dont
tu sembles fortement apprécier.»
Je te quitte encore, toi qui seras fidèle à ton parc... A moins
que quelque homme ne te désocle pour quelques autres structures
sans complicitées. Je te quitte pour mieux revenir car devant
toi, plus rien ne compte maintenant. Mon regard ne voit que toi
et tes pigeons flâneur qui posés sur le rebord de ta cuve
goutte par becqueter les rares gouttelettes qui ne se sont par
libérées de leurs prisons. Maintenant desséchée est ta
rivière car l’automne touche déjà à sa fin, dans ce pays
où les gens se glacent pour retarder de moitié l’usage du
temps.
Tu ne le sais pas que je t’aime. Tu ne le sais pas que loin
de toi, tous mes souvenirs s’égarent et qu’il ne me
reste que ton image rigide. Le chuchotement du vent et le
froissement des feuilles. La chaleur du ciel qui s’évente
au moindre son. Le siffloti errant du rare bonheur sur les
visages passant déjà ailleurs. Même les vielles connaissance
et leurs doutes évidant, même cette fraîcheur qui semble à
toute heure celle de mes matines s’effaceront de
l’histoire pour être substitués en leurs places et droits,
car ils vont et viennent sans se soucier du temps et de
l’espace.
Seul toi car tu es bien assise, ensemencée dans tes jargons
comme dans mon inconscient. Seul toi car ton silence
réconfortant m’assure de ton alaise, et allège ma raison.
Hier je t’avais promi mille soleils, tu les as reçus, ne
m’en félicite point, car qui suis-je donc pour me
prétendre la nourrisse de ma propre mère, pour m’investir
plus solide que ton eschine parfaite.
Une guitare gitane est venue sur le même banc, s’asseoir
près de moi, elle lui manquait une petite, je lui ais donné la
deuxième, ça allait, on se contante. Elle avait perdu son
joueur, comme moi. Je pourrais la raccommoder me dis-je! Et puis
son âme est repartie avec le sourire, quelques grains de riz
brun en poche. Déjà dans l’oubli pour mieux te voir.
Lande d'un faidit
Dead can danse,
qui semble détruire
Et malgré lui, de sa propre rafale
Foudroyé en son emprise
Dead can danse et une
Gloire livide
Qui porte rutilante son armure
Comme un fard qu’on ne voie pas
Il est facile d’aimer là-bas
Dans son
For te reste
De l’essentiel, on a à la mémoire
La frénésie que l’on veut bien
D’elle vraiment au aguets
Que dans l’oublie
Peut-être armé de désir latent
D’une fuite
Comme l’éloge prétentieux
D’un espoir en rut
Elle est sûrement la création même
D’avoir à bâtir ça contre force
Ô;
khbkjhlkdsjd
Concept sans symbole
Langage égoïste
D’un amour à vouloir vaincre
Sa valeur d’un instant
De me tarir au présent
A l’affût du temps
Unique parce que nous le sommes tous
Simplement attentif comme le Simoun
A caresser toute provocation
J’irai de sous ton amazone
Douce comme un effluve
Délecter l’évanescence étiolée
De ton Alexandrie en instance
Avant que la mer fébrile
Ne vienne s’éculée sur l’étoc
De notre conscience frivole
À la merci des Erinnyes
J’aurai pu te dire?
 mon beau lac Louise
Prisonnier de tes redans
J’irai armer d’un pouce
Faire frémir tes montagnes
De mes phalanges déferlantes
Ô Fuck!
Mais gare à ta frontière
Car s’est elle qui fait louvoyer
Vers l’ajoure de ta rade
La laisse d’un faidit
Transie par l’insaisissable
Mais, de sa propre rafale
Foudroyée en son emprise
Libre comme un courant d'air
À ladite époque naïve
Écrite sur la native
Avec la verve du chant
Et l’encre sale du sang
Le corbeau de la fontaine
Cria à la Madeleine
Faire l’amour avec le vent
Est hélas mon survenant
Et quand Carpaccio la peinte
Courtisane comme une sainte
Qu’il l’envoûtate vers sa chambre
Elle s’en fut loin de novembre
Réminiscence de passage
Elle est devenue volage
Comme un salivant présage
Qui a fait d’elle une image
Une main peine sur son sein
Et l’autre est perdu en vain
Pléiade à boire de ton vin
D’avoir miennes sur les tiens
Sur ta peau et par la Seine
Comme de l’eau que l’on entraîne
Toujours libre de ton étrenne
À jamais pris dans la mienne
Aria de viole sur Bièvre
Trop de finesse pour la plaire
Choeur d’où coule ma mièvre
Libre comme un courant d’air
Mensonges
Rester s'a plaque du temps selon l’agré
Imagé aux allures de parfum d’ailleurs
Comme la marque ondée de tous tes rêveurs
Partout à la fois, peut-être À mon gré
Qu’il est facile de reconnaître l’aimé
Entre mes bras qui enlace le vide
Entre tant d’illusion à la fourbe avide
Embrun, suis-je de toi, Ô vague destinée
Réalité, imaginée de homme
Avant la venue de ta fleur de femme
Tes mots sont-il vraiment ceux de la bête
Ô réalité, de ses mots faciles
Son des fruits du doute a mûrir vos têtes
Sais tu combien se distingue l’imbécile
Lettre à ma soeur
Il est là où l’enscent te mènera
Assis où bon te semblera
 les voyages et ses bagages inutiles
Que l’on traîne, timorés que nous sommes
Du vide de l’actuel isolement
Gros baluchon de remords
De doutes et de nostalgie
Regardée sidéralement en le vaste
De notre
infinitésimal abstraction
-NE SOMMES NOUS PLUS À LA MAISON!
Tellement loin... Toujours trop proche
Détachons les bannières de l’Himalaya
Et jetons les moulins à prières
N’entendez-vous pas ...Les cloches d’argent!
Le soleil nous quitte déjà derrière la neige enflammée
Et le
Chela ne fait que se réveiller inutilement
Sur une simple allusion, impression de souvenir
Comme un rêve aux longues vagues de son
Potela
Pourquoi vibrer l'aube
Au jusant du ciel, quand.
Il est où l’enscent mène
Assis où bon te semble
Je suis avec toi, ne t’en préoccupe pas
Même si ch’pense que j’me suis fourrer
d’montagne
Mains Sales
Condamné à structurer l'évasif
L'estimé d'assoir la raison
Troubadour à la geste façile
Du pourvoir, de s'laver les mains
L'exalté à néammoin la vertu de se faire bercer
D'attraper la folie d'aimer et de transcender l'ondé
Sujet à l'égart de ton siège
Sort de ton for
De l'essentiel on a à la mémoire
La frénésie que l'on veut bien
D'elle vraiment aux aguets que dans l'oublie
Sans l'espace on en oublie le temps
Sa valeur d'un instant de me tarir au présent à l'affut du
temps
Odeur de solitude, on est toujours seul quand on sens
C'est dans les mots que j'ai cherché ta voie
Sans voie lactée et sans Pierrot
Ô vanité
Que j'aimerais pouvoir t'arracher
Du mur de ma conscience
Ou briser ta glace pour enfin ne plus mi-voir
Séduis l'ivresse qui cherche tant
Et dévoile mon corps de tes carresses
Détruis le mur de la conscience
Et asperge l'homme de ta sagesse
Cause we live in a jalous world
Cause it's the same fucking day
Cause we live in the same Janis world...
Maria
Effluve, jadis l'arminique naive
Confuse dans son emprise
Ondait comme un prélude
L'intance qui lui est dù
La note damnant déssespérement
Au point d'être l'infuse
Comme la plainte d'un alizé
Qui cherche sans jamais trouver de fin
Courtisane nue comme un vent sans feuille
Orchestre sa suite, sa fuite
Je t'évante, tu es une effluve
Sur la commisure du nom-dit
Je t'aime, je t'aime toi et ta mer
Chant envoutant d'un cri autrefois désiré
J'aurai peine à extirper de ma folie
La prose que l'ivresse a rendu si belle
(B)
Envolée merveilleuse du temps des plaisirs
L'hiver regrette toujours, dans son humble désir
Ta simplicité qui semble me nourrir
Comme un soupson de tendresse, de désir
Écoutez pour elle
L'esprit émerveille
L'aura a des ailes
Et l'ardeur de la veille
Dans l'acier glacé du chaos perpétuel
Et l'ivresse débordante de ses yeux aliénés
L'épave saura épargner de sa chute étonnée
Ta lueur éphémère que j'enflamme d'éternel
Comme levé à l'aurore
Le temps se met à rouler
Lentement la vierge s'égare
Discrète à la beauté
Maria... Mariaaaaaaa...
J'irai de sous ton amazone
Douce comme une effluve
Délecter l'évanessence étiolé
De ton Alexandrie en instance
Avant que la mer fébrile
Ne vienne s'éculer sur l'étoc
De notre conscience frivole
À la merci des Érynisses
La laisse d'un fandit
Transsi par l'inssassisable
Car c'est elle qui fait louvoyer
Vers l'ajour de ta rade
(C)
Sifflet...
Ni par la perte son histoire dolante
Ni par le preux d'en avoir servi
Par moi ou par elle d'avoir tué parage
Au gré des chemins enchainés a fuir
Tes yeux enlèveront ta tête
Et l'éther délassera l'arroi
Arlequin de ton chef-d'oeuvre
Ta gorge déployera des mots
Qui ne sont même plus de toi
Distingué personnage éveillé
Au fond de mon crane
(D)
Aiiiiii...
Ô liesse infatueuse
De parfaire l'aube déjà parfaite
Par l'hui souvre l'espase
L'infuse chargé de temps postulé
Grande laisse admonester
Les prélats de ma simonie
Comme la lettrine de mes jours
Orne l'apsara savourer
Voilié de mon orgeuil
Plaisir essouflé de sagesse
Rivage de mon mirage
Que je veux boire a grande image
Je sérénade mes nuits à ce vide
Riche de lymphes supportant le monde
D'érudits incarnés à redire leurs vers
D'épites prophannés et dédier à la terre
Ô liesse infatueuse
De parfaire l'aube déjà parfaite
Par l'hui souvre l'espase
L'infuse chargé de temps postulé
Grande laisse admonester
Les prélats de ma simonie
Comme la lettrine de mes jours
Orne l'apsara savourer
Voilié de mon orgeuil
Plaisir essouflé de sagesse
Rivage de mon mirage
Que je veux boire a grande image
Mile leudes du glaive
(A)
Les premières fleurs de juin
Qui bondissent l'enchantement
S'éblouiront des vibrations fébrilles
Qu'émanent leurs reflets
Le soleil léquifie ses yeux
De larmes endormies pour l'hiver
Frisson matinal de l'épanouie
En rosée égarée par la nuit
Elle n'a qu'a laisser aller l'émoi de son chant
Et de fleurrir l'aliénée de mes yeux
Le trop de noir qui m'enferme
Qui peut-être à jamais
Et de ses yeux furieux
Le chemin risqué de son mirage
A claqué les barraux de mon visage
Une fleur est venue s'assoir
De sous ses ailes décolorées
L'iversse a coulée
Le rêve sur ses lèvres
Comme un air gracieux
A courtissé l'étoffe de la volupté
Qui s'est empressée d'être hier ou toujours demain
Comme un courant d'air vicieux
(B)
La nuit sidérale est morte
Et le sacre rituel du dernier shilum
S'enveloppent à la chandelle
La guitare fatiguée Porte les offices
Les fragmens et la montagne
Le refuge qui s'égorge dans ma main
(C)
Malandrin du Léthé, de sa sérénité
Etayez ma vertu dans le grand au dedans
Gigogne d'où la plèbeSatorise en Éphèbe
L'apocryphe apologue comme l'émul du philanthrope
Kiskanu Noir de l'Éridu
Tu dresses comme un mirage
L'éceuil de ta beauté
Et chevauche en vain
Soumettre mon orient
À ton silence
Immonde la glèbe de ta chèche nuptiale
Et regorge de fruits
Les gerbes de ta gourgande
L'apatride coullée suave du cile multicolore
Sera l'étuve de ton antienne
Oisif féru de ta gourmande
Kiskanu Noir de l'Éridu
Tu dresses comme un mirage
L'éceuil de ta beauté
Et chevauche en vain
Soumettre mon orient
À ton silence
L'herbe encore fraîche sera l'immortelle
La faux symbolique drapée d'illusion
La pouilleuse égarée à l'horizon
Kiskanu Noir de l'Éridu...
Anonyme I
La nuit sidérale est morte
Et le sacre rituel
Du dernier shillum
S’enveloppe à la chandelle
La guitare fatiguée
Porte les offices, les fragments
Et la montagne, le refuge
Qui s’égorge dans ma main
Anonyme II
Non, mais il est là
Il pend légèrement
A moitié desséché
Comme désespéré
Immobile pétrifié
Le vent seul
Vit en lui
Sur les haillons
Que sa peau perd
Anonyme III
Les premières fleurs de juin
Qui bondissent l’enchantement
S’éblouiront des vibrations fébriles
Qu’émanent leurs reflets
Le soleil liquéfie ses yeux
De larmes endormies pour l’hiver
Frisson matinal de l’épanouie
En rosée égarée par la nuit
Elle n’a qu’à laisser aller l’émoi de son chant
Et de fleurir l’aliéné de mes yeux
Le trop de noir qui m’enferme
Qui m’enfermera et peut-être à jamais
Et de ses yeux furieux
Le chemin risqué de son mirage
A claqué les barreaux de mon visage
Une fleur est venue s’asseoir
De sous ses ailles décolorées
L’ivresse a coulée
Le Rêve sur ses lèvres
Comme un air gracieux
A courtisé l’étoffe de la volupté
Qui s’est empressée d’être hier ou toujours demain
Comme un courant d’air vicieux
Marotte
Gisant au tréfonds de mon corps
Un hurlement me tiraille
Le travelo, cet avide marotique
Jaillit de la trachée vitreuse
Le pagaye cherche son trépas
Et le larron hystérique s’indigne
En bastonnant le redan
De son ciste miraculé
La marotte crie à la bacchanale
À bras déployés
Je crache mon dégoût
Sur la procession arienne
Du sinistre décorum
Je ne suis pas l’arçon de votre gloire
La breloque a cité le Gotha
Mais je me délecte mortifié
De chaque postillons gaspillés
La marotte crie à la bacchanale
Et pérégrinant vers l’Eridu
Je glane le spectre oublié
Anonyme IV
Lorsque tout terni
Il cri la rivière
Le court d’Argent
Faiblit sa source
Pour prêter l’éveil
Au dernier silence
Figé au froid
D’un profond voyage
Où l’incertitude glace
Le miroitement étroit
Des restes d’Elendil
Les ombres se cristallisent enfin
Sur les terres endormies pour la nuit
Anonyme V
Ce n’est point l’ennui
Qui porta ma crainte
A frémir quelques mots
Qui disaient revoir
L’éloge de tes yeux
Plutôt l’instinct
Attirance à te dire
La rose en papier et le regard hagard
Tellement les miens me trahiront
Anonyme VI
Migrateur essoufflé
La terre tourne à l’envers
Les plaines royales deviennent sombres
Le vent n’y passe plus
L’illusion non plus
Parasite que le soleil tente d’offusquer
Mur synthétique gorge l’étonnement
L’éclat n’a pas de souffle
Jamais de trêve
Il n’y a donc aucune cime
Pour offrir son panache
Une simple petite abeille
Faufilée à la hâte
A donné la vie au silence